Débat : Harcèlement Scolaire

Alors, ce n'est pas vraiment un débat, mais je ne sais pas trop où mettre cette discussion donc voilà.

Pour préparer une prochaine vidéo, je vais pencher sur le cas du Harcèlement scolaire.
D'après vous, comment limiter le harcèlement scolaire ? La violence dans les collèges et les lycées sont de plus en plus présentes, on a pu voir des vidéos d'enfants qui se font frapper...

Une vraie question compliqué, mais essentiel, car des enfants sont en décrochage scolaire à cause de cela.
Bonne chance haha.

Une question en effet suscitant des points de vue divergeant, sans aucun doute, mais si je puis me permettre, je pense que la base de ce problème extrêmement grave réside dans le dialogue.
Malheureusement, le harcèlement existe dans les écoles depuis très longtemps, aussi, je pense que réaliser des classes avec des intervenants dans les établissements scolaires, afin de discuter de cela avec les élèves et de faire de la prévention, serait une bonne chose.
Peut-être aussi un moyen de délier les langues, car un enfant victime de harcèlement scolaire, ne parvient que très rarement à en parler.
Aussi, lorsque l'on est élève en lycée et tout à fait conscient de ses actes, je pense que des sanctions sévères à l'extrême pour les harceleurs s'imposeraient, car des enfants et des jeunes victimes de harcèlement scolaire, gardent de lourdes séquelles psychologiques en grandissant.

Pour l'avoir connue sur l'ensemble de ma scolarité avant le bac, le mieux aurait été pour moi d'avoir des cours a distances et je suis POUR ce genre d'alternative qui permet de mieux révéler le potentiel des gens dans une structure saine, que ça plaise au président ou non.

Le pire comme pleins de gens c’était le collège, j'aurai gagner plus de temps en passant direct de la primaire au lycée pro au lieu de rattraper le temps perdu en années de césures.

Pour les séquelles je confirme au point que je préfère parler en priorité seulement de ceux de quand je m'en suis mieux sortie, et pour moi la vie pro ça me donne encore moins envie (surtout l'emploi conventionnel) car j'y vois dedans le collège version 10.0.

La prévention je n'y crois plus depuis longtemps.

Autoriser les gamins à se défendre serait une bonne solution. J’ai été moi aussi victime de harcèlement quand j’étais petit, la discussion ne sert à rien à cet âge. Les enfants sont de véritables petites pestes, les enseignants s’en battent complètement les steaks au point que tu te retrouves isolé pendant plusieurs années.

On te dit d’en parler si ça t’arrive, mais quand tu le fais on t’ignore, et bien sûr tu es vu comme une balance par tes « camarades ».. Donc double peine et le problème n’est pas arrangé.

Je n’aime pas la violence, mais les seules fois où ça s’est calmé c’est quand je me suis défendu.

Les cours à distance je suis pas trop pour, ça te coupe de tout.

Je parle suivant mon expérience, ça a peut-être été différent pour vous.

Justement quand je m'en sortais mieux c’était en tabassant des personnes plus minces que moi qui m'ont harceler (il parait que j'aurai même réussie a casser les dents d'un gars), moins il y avait de monde autour de nous, mieux c’était et le rare prof qui a été témoin était deja de mon cote a la base.

La plupart du temps en cours j'osai pas me défendre justement a cause du putain de règlement, en centre de loisir c’était plus simple sur cet aspect la.

Perso depuis mes 1eres années de césures je trouve que j’étais plus sociale car j'avais pas de contrainte sur ce plan la (plus de choix niveau fréquentation et fréquences, meilleur respect de mes limites...etc), au début comme j’étais pas habituer a cette situation je voulais me construire une routine proche d'un emploi du temps scolaire du genre réapprendre les math via khan académie puis après j'ai décider de ne pas me prendre la tête est apprendre a mon rythme ce que je veux, ça m'a aider après pour mes études sup.

La problématique est compliquée. Ayant travaillé dans un collège en REP et aujourd'hui avec des enfants en élémentaire, l'éducation nationale met en avant la prévention sur ce problème. Des temps sont mis en place pour en parler et la nécessité de venir voir ceux qui assurent la sécurité des enfants dans l'établissement en cas de harcèlement.
Évidemment le problème c'est lorsque ceux qui assurent cette sécurité ne font pas leur travail (j'ai pu voir des surveillants de collège qui s'en fichait complètement ...), ceux qui ont peur et ceux qui ne veulent pas être des "balances" malgré qu'ils aient vu quelqu'un se faire harceler...
Il n'y a pas de solution miracle hormis l'éducation, comme pour beaucoup de forme de violence. La prévention (du moins là où j'ai travaillé et pour pousser les enfants à prévenir les adultes et à parler de leurs ressentis) a des résultats. Je le concède toujours insuffisant. Mais les enfants parlent grâce à la prévention et nous avons pu découvrir des situations inquiétantes.

Le harcèlement scolaire est un fléau dans lequel les adultes responsables, le corps pédagogique doit être très attentif. Encore une fois, il n'y a pas de solution miracle et la prévention permet au moins de délier les langues ce qui aide dans certains cas...

Quand à leurs présence qui se fait de plus en plus. Il faut à mon sens voir cela par une étude et voir sa méthode de travail et la comparer à d'autres. Il ne faut pas confondre le fait que de nombreuses personnes peuvent filmer avec une hausse des violence et une hausse du sentiment d'insécurité (le Hacking Social en parle très bien dans sa vidéo "La France a peur").

Le harcèlement scolaire, je l'ai subi du primaire à la fin du collège, pour deux choses principales: Ma couleur de cheveux (étant donné que je suis roux) et le fait que je sois enfant de parents relativement pauvres, scolarisé dans un collège privé de riches sur les conseils d'un éducateur (je suis hyperactif). Donc, racket, moqueries, et de temps à autre, évidemment, bagarres. Enfin, je me battais pas, disons que je me faisais taper dessus quoi. Sauf que j'étais plus grand que les autres (je fais 1m90, et je faisais cette taille à 15 ans), mais je savais pas me défendre.

La discussion à cet âge-là ne sert à rien. Essayer de raisonner ceux qui te harcèlent ne sert à rien. Sauf que quand la victime se défend, c'est elle qui prend, et c'est elle qui subit les conséquences, quitte à se faire expulser de l'établissement. J'ai jamais vu de ma vie une seule équipe éducative prendre la défense du gamin qui se faisait harceler, jamais. Quand le gamin osait se défendre après avoir trop subi, il passait en conseil de discipline + expulsion sur le champ, même avec toutes les preuves du harcèlement quotidien qu'il subit. Et le harceleur? Rien, il continue sa vie, tant qu'il est pas pris sur le fait, c'est comme si ça n'existait pas.

Le pire, c'est l'hypocrisie de l'éducation nationale, et surtout des profs. Qui te disent toujours d'en parler si ça arrive. Mais dès que tu le fais, soit tu n'es pas pris au sérieux, avec l'argument du "ça va, ils rigolent", soit t'es puni parce que tu dénonces injustement des camarades. J'ai un ami qui s'est suicidé à l'âge de 14 ans, en se pendant dans sa chambre en pleine nuit, parce qu'il était harcelé depuis l'âge de 7 ans. Les profs, ces sales hypocrites étaient là "on a rien vu, on aurait agi si on avait su". Quelle putain de bande d'hypocrites, le gamin avait des bleus hyper visibles, tout le monde voyait qu'il se faisait harceler et frapper quotidiennement, mais non, personne n'a bougé. L'argument du "on peut rien faire, on a trop d'élèves à charge" n'est pas recevable, quand on veut on peut.

On vit juste dans un pays qui en a rien à foutre du harcèlement scolaire, avec des profs qui s'en battent les couilles, qui laissent faire, et qui sont limite complices. L'éducation nationale est juste incompétente, et essaie en permanence de se décharger de ses responsabilités.

J'ai personnellement été exclu d'un établissement parce que j'ai pété un câble un jour. J'en pouvais plus de subir, donc j'ai pris le gars à parti, et je l'ai frappé à plusieurs reprises dans la mâchoire. Ses parents n'ont pas porté plainte, étant donné qu'après ça, leur fils a avoué ce qu'il me faisait subir quotidiennement. Mais c'est moi qui a pris, et pas lui. Et c'est comme ça partout, tous les jours. Et rien n'est fait.